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Veillées gourmande au Musée de l'Areuse


9 octobre 2002: Chansons françaises présentées par Philippe Graef sur le thème de la Jeunesse
Le poussegnon offert par le Musée de l'Areuse

9 octobre 2002: Chansons françaises présentées par Philippe Graef sur le thème de la Jeunesse

La Jeunesse, vaste thème, chanté par de jeunes chanteurs pour évoquer leur fougue et leurs interrogations et par des chanteurs plus âgés pour exprimer leur nostalgie devant la jeunesse qui s'éloigne et le corps qui se flétrit.

Quarante et unes personnes ont eu le plaisir d'écouter cinquante-huit extraits de chansons sur ce thème, voire quelques unes en intégralité et même deux de Jacques Brel en vidéo.

Introduction du thème de la soirée et présentation de l'animateur, Philippe Graef,
par le président de la Société du Musée de l'Areuse, Pierre-Henri Béguin

Philippe Graef a découpé sa présentation en fonction des angles choisis par les paroliers pour traiter le thème de La Jeunesse, notamment: le printemps de la vie, la révolution des années 60, le temps des copains, la crise de l'adolescence, les premières amours, la "perte" de la jeunesse, l'école qui brise les rêves d'enfant et le passage à l'âge adulte.

Laissons la paroles à quelques chanteurs, en donnant ci-après des extraits illustrant particulièrement bien le thème de la Jeunesse sous toutes ses facettes:

Barbara (Mourir pour mourir): "J'aime mieux m'en aller - Du temps que je suis belle - Qu'on ne me voit jamais - Fanée sous ma dentelle"
Georges Brassens (Le temps ne fait rien à l'affaire): "... Tous les jeunes blancs-becs - Prennent les vieux mecs - Pour des cons - Quand ils sont d'venus - Des têtes chenues - Des grisons - Tous les vieux fourneaux - Prennent les jeunots - Pour des cons"
Jacques Brel (Mon enfance): "Mon enfance éclata - Ce fut l'adolescence - Et le mur du silence - Un matin se brisa - Ce fut la première fleur - Et la première fille - La première gentille - Et la première peur"
Jean-Claude Annoux (Aux jeunes loups): "Ils sortent de l'enfance comme s'ils sortaient d'un bois - Plus tremblant d'arrogance que de peur ou de froid - Les jeunes loups". Puis: "Même si beaucoup d'entre eux - Vivent sans foi ni loi - Cela importe peu - Ce qui compte pour moi - C'est qu'ils sont devenus des hommes - Et qu'un jour parmi eux - Il s'en trouvera deux... - Pour aller fonder Rome"
Charles Aznavour (Hier encore): "Hier encore - J'avais vingt ans - Je gaspillais le temps - En croyant l'arrêter - Et pour le retenir - Même le devancer - Je n'ai fait que courir - Et me suis essoufflé"
Jean-Pierre Ferland (Mes années d'école): "Si j'ai appris à écrire c'est que j'ai souvent lu dans les feuilles de chêne et les plumes de paon - Si je sais parler aux belles c'est que je sais bien comment font les tourterelles et les chauds lapins - Dans le trou de ma guitare y a comme un perdreau, dans le fond de mes sabots y a comme un renard. Refrain: Mais de mes années d'école je n'ai rien gardé, ce n'était que des paroles pour gâcher l'été ..."
Juliette Gréco (Si tu t'imagines): "Si tu crois petite - Xa va xa va xa - Va durer toujours - Ce que tu te goures - Mais toi ma petite - Tu marches tout droit - Vers c'que tu vois pas - Très sournois s'approchent - La ride véloce - La pesante graisse - Le menton triplé - Le muscle avachi"
Léo Ferré (Vingt ans) [interprété par Francesca Solleville]: "Pour tout bagage on a vingt ans - On a l'expérienc' des parents - On se fout du tiers comm' du quart - On prend l'bonheur toujours en r'tard - Quand on aim' c'est pour tout' la vie - Cett' vie qui dur' l'espac' d'un cri"

Il y a toute la nostalgie de ceux de trente ans (parce qu'à trente ans on est vieux pour un teenager), la recherche des marques, d'un maître ou d'un gourou, voire à défaut d'une bande de copains pour se renforcer et se sentir moins seul, les premiers émois amoureux, les anciens qui critiquent les jeunes qui ne font pourtant que les mêmes bêtises qu'ils avaient eux-mêmes commises quand ils étaient jeunes ("Les Bourgeois" de Jacques Brel) et la nostalgie des moins jeunes ("Le temps aux plus belles choses - Se plaît à faire un affront - Et saura faner vos roses - Comme il a ridé mon front").

Et nous concluerons avec Jacques Brel: "L'enfance, qui peut nous dire quand ça commence et quand ça finit"!

Le poussegnon offert par le Musée de l'Areuse

Une table couverte de moult gâteaux, tartes, cakes, pains, charcuteries - entre autres - attendait nos convives, le tout arrosé d'un excellent vin (blanc ou rouge à choix).


La table aux délices

Ecouter tout en se laissant tenter ...

 

 
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© Musée de l'Areuse, Boudry, 2002
mise à jour: 1 mars, 2004