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Coups de coeur, histoires d'amour
par Blaise Geiser

 

24 juin 2008: Inauguration de l'éclairage de la salle polyvalente, agrémentée d'une veillée spéciale: «Coups de coeur, histoires d'amour», par Blaise Geiser

Inauguration du nouvel éclairage

Pierre-Henri Béguin, président de la société du Musée de l’Areuse, est heureux d’inaugurer le nouvel éclairage du Musée de l’Areuse. Aux temps préhistoriques, il y avait trois néons le long des fenêtres. Quand on voulait projeter une présentation sur l’écran, on éteignait les néons … mais cela éteignait aussi le projecteur! Mais la chance nous a souri et ce n’était pas «chez les autres», c’était chez nous. Au début, on a eu un peu peur parce qu’on parlait de rampes et d’une trentaine de spots, mais on est rassuré: c’est pratique et … très sophistiqué. C’est modulable même: tout est possible. On peut déplacer les spots où on veut sur le rail. Mais on peut aussi décider où le spot doit éclairer et où il faut de l’ombre. Cette salle devient vraiment polyvalente. Mais le Musée n’aurait jamais pu s’offrir un éclairage pareil. Donc, il fallait la chance et la chance s’appelle le Rotary Club Boudry-La Béroche, dont trois représentants sont présents.

Pierre-André Steiner, représentant du Rotary Club Boudry-La Béroche, excuse le président, Francis Monnier, qui se trouve actuellement à Porto. Il explique qu’il était venu au Musée avec un groupe d’enseignants appenzellois. Ils ont été subjugués par l’enthousiasme mis à faire vivre ce Musée. A plusieurs reprises, Pierre-André Steiner est revenu. Une fois, il a demandé à Pierre-Henri Béguin ce qu’il pourrait faire pour ce Musée et le président a répondu qu’on ne pouvait pas mettre en valeur les objets du Musée et qu’on ne pouvait pas utiliser la grande salle du rez-de-chaussée de manière optimale faute d’éclairage adéquat. Pierre-André Steiner a donc parlé au président du Rotary Club Boudry-La Béroche de ce projet culturel. Le 23 novembre, une agape a été organisée pour les membres du Club, avec exposé du président du Musée. Les 25 membres présents ont trouvé l’idée excellente et ont décidé de soutenir ce projet d’éclairage de la salle du rez-de-chaussée. Le devis établi se montait à CHF 10'000.— (légèrement dépassé finalement puisque la Rotary a payé une facture de quelque CHF 11'000.--. Le 6 mars, le crédit était voté. Les membres du Rotary Club Boudry-La Béroche sont très heureux d’offrir cet éclairage et de marquer leur soutien au président et à tous les membres du Musée de l’Areuse de Boudry. «Nous vous disons toute l’admiration que nous avons pour vous, pour votre volonté de rénover ce monument qui tombait en douve. Vous avez fait revivre ce Musée et vous en avez fait un lieu de culture … parfois un peu iconoclaste si on pense à ce qui s’y passe chaque 1er avril.»

Pierre-Henri Béguin se dit très ému et très heureux. Le Musée de l’Areuse se trouve dans une phase de belle vitalité. L’équipe aux commandes est une très belle équipe. Le Rotary Club Boudry-La Béroche est maintenant notre Saint-Bernard! Il relève la très grande chance aujourd’hui de recevoir une représentante des autorités communales en la personne de Sylvie Mauler, présidente du Conseil général.

C’est avec grand plaisir qu’elle est parmi nous ce soir. Elle relève que 128 ans séparent le vieux stand de tir désaffecté de ce soir où nous inaugurons ces luminaires qui mettent en valeur ce bâtiment.

 

 

Le public attentif, avec au premier plan les représentants du Rotary-Club Boudry-La Béroche

 

Coups de coeur, histoires d'amour, par Blaise Geiser

Comment Blaise Geiser en est arrivé à collectionner les cartes postales de Boudry?
Blaise Geiser a fait un apprentissage d’ébéniste, puis est devenu moniteur dans un centre ASI à La Chaux-de-Fonds. Ca a été un coup de cœur et il est resté éducateur. Il est entré à la Maison de Belmont, a suivi une formation d’éducateur et s’est occupé ensuite d’un groupe d’adolescents à la Fondation Carrefour. Depuis 1984, il est éducateur en milieu ouvert (AEMO). Pour lui, le plus intéressant était de pouvoir vivre une démarche individuelle avec quelqu’un et que l’éducateur s’adapte à la situation. Il travaille avec la famille, sans juger et sans prendre parti. Cela lui permet de voir comment un jeune peut prendre son autonomie progressivement. Le point commun entre l’apprentissage d’ébéniste et l’éducation, c’est la restauration!

C’est en 1991, après un divorce, la vie seul avec deux filles et l’arrêt de fumer, qu’il décide d’investir dans quelque chose de positif, sans tomber dans une autre dépendance. Il a choisi de collectionner les cartes postales de Boudry. Il en a actuellement quelques centaines et en présentera 60 ce soir, datant d’au moins une centaine d’années.

 

Ses coups de coeur
Blaise Geiser va nous faire découvrir l’âme de Boudry à travers ses coups de cœur. Pourtant, la première carte postale qu’il présente représente Enges où il est né dans une ferme où parmi d’autres animaux, il y avait un cheval.

Puis défilent les uns après les autres: l'Institut Mayor-Muller, institut international très souvent sur les cartes postales. Il se trouvait vis-à-vis du Musée. Blaise Geiser ne dispose que de peu d’informations sur lui.

 

 

Puis, la rue Verdonnet: Monsieur Verdonnet était un mécène qui a permis le premier éclairage des rues de Boudry.

La colonne météorologique qui se trouvait dans le carrefour Louis-Favre – Philippe-Suchard – Rue du Collège. Elle est placée maintenant au bord de l’Areuse.

Vient ensuite la Pension Breguet (hôtel judiciaire, à côté de l’hôtel de ville qui a été reconstruit à la place). Aujourd’hui, on ne toucherait pas à une seule pierre d’une maison édifiée dans un bourg du Moyen-Age!

Le restaurant du Vésuve, puis du Château et maintenant des Vieux-Toits.

Et enfin, la Fabrique: une carte signée «Thiébaud», comme le patron de la fabrique de chapeaux.


Photos provenant d’un stock de rebut de l’Aéroport de Lausanne, marqué «nulle»


Les Gorges de l'Areuse


 


A gauche, une vue du
Littoral neuchâtelois.

 

 

A droite, un patchword de photos des Gorges de l'Areuse.


 

 

Et comme le veut la tradition, un magnifique «poussegnon» a conclu la soirée.


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© Musée de l'Areuse, Boudry, 2002
mise à jour: 6 avril, 2009